Un soucis majeur de l'idée du développement Open Source dont Linux est le coeur c'est, outre l'arrière goût communiste de l'idéologie, qu'il n'y a aucune garantie de bon fonctionnement. Et je m'explique.
Je passe sur l'allusion politique et je te propose d'ouvrir n'importe quelle licence de logiciel propriétaire, qui écrit en long, en large et en travers qu'en gros, tu utilises le truc à tes risques et périls, qu'ils ne peuvent être tenus responsables, etc. De même pour le libre, d'ailleurs. Le support est simplement fonction de l'épaisseur de ton portefeuille.
Dans le cas d'un code propriétaire, on est en droit à tout moment de se plaindre de mauvais fonctionnement du logiciel aux auteurs qui s'ils tiennent à survivre ont interet à corriger les erreurs !
Faux. Lorsqu'un éditeur de logiciel propriétaire t'annonce que le truc est plus supporté et que tu n'as qu'à acheter la version n+1 qui est :
- toujours aussi chère.
- impacte toute l'architecture que tu avais mis en place avec amour.
- demande une machine plus puissante...
T'es le bec dans l'eau.
Du côté du logiciel libre, si vous vous plaignez à un développeur qui n'est plus très penché sur son projet, vous avez toutes les chances qu'ils vous propose de résoudre vous-même le problème ! Après tout vous avez autant accès au code que lui et s'il n'a pas envie sur le moment de s'occuper d'un bug tordu ou quelque chose de même genre il n'a pas de raison particulière de s'en occuper, à moins d'avoir une conscience professionnelle dont très peu d'humains sont dotés.
Même chose pour du code proprio. J'ai récemment eu le cas avec une boite qui vend (très cher) du matériel ultra-spécifique, puis qui fait payer très cher les drivers pour des Unix pas catholiques. Une semaine après le premier appel au support pour un soucis, le site web a été modifié pour signaler que les Unix en question n'était plus supportés. Curieuse synchronisation. Avec du logiciel libre, on aurait pû au moins palier au problème nous-même.
Et puis, quand on veut du support, on le paie, logiciel libre ou proprio. C'est un peu facile de demander le beurre, l'argent du beurre, le sourire de la crémière et la crème.